L’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques au Togo (ANIAC-TOGO) a organisé une conférence bilan ce 21 décembre à son siège où elle a présenté l’ensemble des activités menées au cours de l’année 2023. Le gouvernement togolais dans son ambition…Load more

L’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques au Togo (ANIAC-TOGO) a organisé une conférence bilan ce 21 décembre à son siège où elle a présenté l’ensemble des activités menées au cours de l’année 2023.

Le gouvernement togolais dans son ambition de lutter contre la prolifération des armes chimiques a créé en 2015 par décret présidentiel cette institution qui est une structure de coordination et de supervision de toutes les activités liées aux produits chimiques. C’est dans cette perspective que l’institution mène des activités.

A en croire le Colonel Akpamoura koffi président de l’ANIAC-TOGO, cette année encore, une quinzaine d’activités se sont déroulées notamment : un atelier d’information et de sensibilisation et de lutte contre l’utilisation des produits chimiques à des fins criminelles, à l’intention des préfets et Maires des régions centrales; un atelier national d’évaluation du rapport provisoire de l’étude d’impact environnemental et social du site de l’ANIAC-TOGO dédié au traitement et à la neutralisation des produits et déchets chimiques situé à Ahodomon (Commune de l’Ogou 1 Atakpamé); un atelier de pré validation du plan national de sûreté et de sécurité chimique.

Les produits chimiques ne sont pas dangereux de fait mais c’est l’utilisation que l’on fait de ces produits qui détermine leur dangerosité ou non a laissé entendre le président.

Également , le président de l’ANIAC-TOGO a mis un accent particulier sur l’utilisation de ces armes à des fins terroristes, ce qui n’a d’ailleurs pas épargné le nord du Togo car selon lui, plusieurs incursions terroristes ont impacté de façon spectaculaire la sécurité dans la.region des Savanes. “…face à cette situation, il faut envisager la prévention qui s’articule autour de 3 piliers à savoir l’information, la sensibilisation et la lutte collective.

Pour finir, l’autorité s’est également prononcée sur ses perspectives pour l’avenir à savoir intensifier les activités de l’année 2024 sur la sensibilisation et le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans les circuits d’approvisionnement et d’utilisation des produits chimiques.

Il faut rappeler que cette rencontre ba été marquée par la présence de plusieurs institutions qui mène une lutte accrue dans le même sens et certains responsables ont d’ailleurs apporté des contributions dans cette lutte. C’est l’exemple du Commandant Massina de la douane qui a expliqué de long en large les produits souvent saisis.