La préfecture de Sotouboua située dans la région Centrale à presque 300 km au nord de Lomé a connu des échauffourées entre populations et militaires le 17 février dernier. En effet, les populations de cette préfecture sont montées au créneau…Load more

La préfecture de Sotouboua située dans la région Centrale à presque 300 km au nord de Lomé a connu des échauffourées entre populations et militaires le 17 février dernier.

En effet, les populations de cette préfecture sont montées au créneau après que des assassinats soient commis et que les autorités locales daignent de réagir. Selon certains manifestants, en deux mois ils ont compté 6 meurtres à savoir 5 femmes et 1 hommes dont les corps des victimes sont mutilés. Devant le silence des autorités locales ces derniers ont choisi d’exprimer leur colère en bloquant les voies de la ville. Dépassées par la situation les autorités locales ont fait appel aux militaires pour calmer les ardeurs des manifestants.

Alors que plusieurs jeunes ont été arrêtés et les engins saisis dans un premier temps, on apprend que les manifestants arrêtés ont été relâchés ainsi que les engins.

Un mort est un mort de trop disait chef de l’État togolais avant de renchérir par plus jamais ça dans notre pays lors de son adresse à la nation pour inviter les uns et les autres à la culture de la paix. Alors comment comprendre qu’en plein décentralisation les autorités locales ne daignent pas jouer de façon efficace leur rôle et prendre en compte les inquiétudes des populations ?

Cette situation pouvait être évitée si les mesures idoines avaient été prises par les localités après la découverte du deuxième corps mutilé.

Selon les informations recueillies, les populations disent être déterminées à poser des questions et à manifester pour élucider ces crimes qui sapent l’apaisement et le vivre ensemble dans cette préfecture.