Après adoption de la loi portant révision de la constitution au Togo, un débat mitigé est né. D’abord entre les professeurs de droits qui n’arrivent pas à se comprendre et à dire au peuple si une telle proposition était opportune…Load more

Après adoption de la loi portant révision de la constitution au Togo, un débat mitigé est né. D’abord entre les professeurs de droits qui n’arrivent pas à se comprendre et à dire au peuple si une telle proposition était opportune ou pas. C’est dire que la confusion qui entoure cette disposition ne permet pas de tirer un enseignement.

Le Chef de l’État togolais d’emblée n’est pas l’auteur de cette proposition selon les députés porteurs du projet qui l’ont à plusieurs fois expliqué. Mais doit-il rester à l’écart du débat public qui se fait ? C’est donc un président à l’écoute de son peuple dira-t-on qui ne pouvait manquer cette occasion d’interagir. Plusieurs fois interpellé, par ses concitoyens, et devant une telle situation le chef de l’État n’a fait que saisir une prérogative qui lui est reconnue et celle-ci lui donne le droit de demander une deuxième lecture.

Même si cette demande du président de la République n’annule rien , elle montre que le chef de l’État est au dessus de la mêlée et joue son rôle de rassembleur national.