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Abuja/ Quand les propos panafricainistes du Togo dérangent certaines puissances occidentales incapables d’aider l’Afrique à lutter efficacement contre le terrorisme
avril 24, 2024
Les pays membres de la CEDEAO ont depuis le 22 avril dernier tenu un sommet de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme en Afrique. Le thème de cette rencontre intitulé « Renforcement de la coopération et des institutions…Load more
Les pays membres de la CEDEAO ont depuis le 22 avril dernier tenu un sommet de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme en Afrique.
Le thème de cette rencontre intitulé « Renforcement de la coopération et des institutions régionales pour répondre à la menace évolutive du terrorisme en Afrique » a été passé au peigne fin. Au cours de cette rencontre certains participants n’ont plus jugé nécessaire de se contenter d’une présence physique, de poignets de mains ou encore d’accolades pour ensuite revenir dans leurs pays.
C’est le cas du chef de l’État togolais dont le discours réaliste et véridique a suscité le courroux de certaines puissances occidentales incapables d’aider l’Afrique à lutter efficacement contre le terrorisme.
En effet lors de ce sommet, le président togolais, Faure Gnassingbé, a catégoriquement qualifié les accords militaires précoloniaux de « caducs » et « obsolètes ». Une prise de position audacieuse qui a suscité la colère de certaines puissances qui voient en cela un désaveu menaçant.
Médiateur reconnu de la CEDEAO et soutenu fermement par les jeunes dirigeants de l’AES, la déclaration du président togolais n’a pas seulement dérangé elle a aussi provoqué le départ prématuré de certains participants. Ces derniers, qui en coulisses, financent des campagnes médiatiques pour déstabiliser le président togolais.
Cette position du président togolais fait craindre le pire à certaines puissances sur les accords militaires. Mais chaque pays n’a-t-il pas le droit d’assumer sa propre sécurité par ses propres choix ? Comment comprendre l’efficacité de certains accords militaires si au demeurant ils n’apportent pas de solutions aux problèmes sécuritaires des pays signataires ?