Les organisations professionnelles des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) ont abordé la question de la Zone de Libre-Échange continentale Africaine (ZLECAf) ce 5 septembre 2024 à la foire Adjafi. C’est une table ronde qui s’est déroulée autour du thème…Load more

Les organisations professionnelles des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME) ont abordé la question de la Zone de Libre-Échange continentale Africaine (ZLECAf) ce 5 septembre 2024 à la foire Adjafi. C’est une table ronde qui s’est déroulée autour du thème : ” Rôle des organisations professionnelles dans les défis et les opportunités de la ZLECAf pour les TPME”.

La rencontre a été sans tabou puisque les organisations professionnelles voulaient à tout prix se dire certaines vérités. Ainsi dans un premier temps, s’ils ont reconnu que la ZLECAf est une opportunité pour eux histoire d’écouler leurs produits pour d’abord se donner une visibilité et ensuite se faire de bons chiffres d’affaires, ils n’ont cependant pas éludé les défis auxquels ils sont confrontés.

Parmi les défis énumérés, par les chefs des TPME, on peut citer le problème de circulation des marchandises aux douanes des pays africains, défis de qualité des produits ce qui fait que certains préfèrent les produits occidentaux, défis d’organisation des TPME elles-mêmes, défis de l’accès à l’information et surtout le défi de l’accompagnement financier par l’État.

L’événement a drainé un monde fou d’entrepreneurs parmi lesquels le promoteur de la foire Adjafi Maxime MINASSEH. Pour lui, le challenge de la ZLECAf est une opportunité et en même temps un défi qui oblige les entrepreneurs à reconsidérer plusieurs paramètres à savoir : la capacité de compétitivité, résoudre certaines difficultés sur le plan local, se démarquer en proposant des produits de très bonne qualité afin d’être compétitif. Il a invité les entrepreneurs à se mettre à pied d’oeuvre pour ne pas être surpris d’ici 2035 et au contraire à profiter de cette zone.

Pour ABOKI Vignon président des GTPME, il est important que les TPME puissent avoir accès à l’information sur les marchés, les produits afin de mieux se préparer ” aujourd’hui, les principaux axes du groupement contribuent à adresser tous ces défis des TPME dans le contexte de la ZLECAf. Le premier axe c’est la synergie entre les membres de l’association et elle implique qu’on puisse démarrer ces échanges entre entreprises togolaises. Le deuxième axe c’est l’information et la formation beaucoup d’entrepreneurs ont exprimé le défi de l’accès à l’information….nous allons renforcer cet axe au niveau de notre organisation, le troisième axe c’est l’accès au financement; qui dit ZLECAf dit marché et nous parlons d’un marché d’un milliard et si vous êtes une entreprise togolaise et que vous avez une augmentation de marché vous aurez besoin de financement pour produire à l’échelle donc il est important que nous puissions travailler davantage sur l’accès au financement des TPME” a-t-il laissé entendre