Le 8 avril 2025, le Département d’État américain a surpris en classant le Salvador au Niveau 1 de sécurité, le plaçant parmi les pays les plus sûrs pour les voyageurs américains. Une décision qui fait contraste avec le statut de…Load more

Le 8 avril 2025, le Département d’État américain a surpris en classant le Salvador au Niveau 1 de sécurité, le plaçant parmi les pays les plus sûrs pour les voyageurs américains. Une décision qui fait contraste avec le statut de Niveau 2 attribué à des destinations européennes majeures comme la France ou l’Espagne. Cette réévaluation intervient alors que le Salvador tente activement de redorer son image internationale et d’attirer davantage de visiteurs étrangers.

N’est-ce pas un signal fort pour relancer le tourisme salvadorien

Avec ce geste, Washington envoie un signal clair, le Salvador est désormais perçu comme une destination stable et accessible. Pour un pays longtemps associé à la violence des gangs, cette reconnaissance officielle représente une opportunité majeure pour le secteur touristique, que le président Nayib Bukele cherche à dynamiser depuis son arrivée au pouvoir.

La baisse drastique des homicides, les campagnes de sécurité et la transformation de certaines régions en pôles touristiques (plages, volcans, zones historiques) semblent avoir convaincu les autorités américaines de réviser leur position. Mais au-delà de la simple analyse des risques, cette décision pourrait bien être lue comme un coup de pouce diplomatique à un allié stratégique.

Des retombées économiques en perspective Grâce aux USA

Le classement au Niveau 1 pourrait entraîner une hausse significative des flux touristiques américains vers le Salvador, notamment parmi les voyageurs cherchant des alternatives aux destinations classiques. Hôtels, agences de voyage, guides locaux : toute la chaîne touristique pourrait bénéficier de cette légitimation par Washington.

Une comparaison qui pique l’orgueil européen ?

Reste que cette annonce a fait sourciller en Europe. En plaçant le Salvador au-dessus de pays comme la France ou l’Espagne en matière de sécurité, les États-Unis prennent le risque d’alimenter un certain sarcasme diplomatique, voire une incompréhension. Car si les chiffres de la criminalité ont évolué au Salvador, les conditions démocratiques et juridiques restent, elles, très discutées.

Quoi qu’il en soit, la diplomatie américaine vient, sans grand discours, de donner un sacré coup de projecteur à un pays encore en quête de stabilité, mais qui entend désormais s’imposer comme destination touristique majeure en Amérique centrale.