Sur les terres humides de la province du Jiangsu, à l’est de la Chine, s’élève un pont hors du commun. Long de près de 165 kilomètres, il semble défier les lois de la nature. Son nom : Danyang-Kunshan. Ce n’est…Load more

Sur les terres humides de la province du Jiangsu, à l’est de la Chine, s’élève un pont hors du commun. Long de près de 165 kilomètres, il semble défier les lois de la nature. Son nom : Danyang-Kunshan. Ce n’est pas seulement le plus long pont du monde, c’est surtout un symbole de ce qu’un pays peut accomplir lorsqu’il mise sur la compétence, la technologie… et la formation. Une œuvre colossale, née d’une vision claire : relier, développer, avancer.

Ce pont traverse des rizières, des marécages, des zones inondables et même des zones sismiques. Et pourtant, il tient, avec une solidité impressionnante. Il supporte l’une des lignes ferroviaires les plus rapides du monde, celle qui relie Pékin à Shanghai. Pour le construire, il a fallu quatre années de travail acharné, des milliers de techniciens, et surtout des ingénieurs hautement qualifiés. Rien n’a été laissé au hasard : chaque pilier, chaque travée, chaque segment a été pensé pour résister aux séismes, aux typhons, à l’épreuve du temps.

Ce projet impressionnant devrait inspirer l’Afrique. Car oui, nous avons besoin de ponts solides, de routes fiables, de villes bien construites. Mais pour y arriver, il faut former nos propres bâtisseurs. Il faut envoyer les étudiants apprendre dans les pays qui ont déjà fait ce chemin, comme la Chine. Là-bas, ils peuvent découvrir des chantiers d’envergure, apprendre des méthodes modernes, toucher du doigt ce qu’est une infrastructure durable. Il est temps que les jeunes en génie civil, BTP ou architecture regardent dans cette direction. Car demain, c’est à eux de construire l’Afrique. Et pour bien bâtir ici, il faut commencer par apprendre là où l’on bâtit déjà l’excellence.