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Dans une déclaration très attendue, le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est enfin sorti de son silence concernant les accusations émanant de Langley, siège de la CIA aux États-Unis. Lors d’une allocution diffusée à la télévision nationale et relayée sur les réseaux sociaux, le chef d’État burkinabè a tenu à clarifier fermement sa position.”Nous n’avons pas de temps à perdre avec leurs manipulations”, a déclaré le capitaine Traoré d’un ton ferme, dénonçant ce qu’il considère comme des tentatives d’ingérence et de déstabilisation orchestrées depuis l’étranger. Cette sortie médiatique intervient alors que plusieurs rapports anonymes, relayés par certains médias occidentaux, faisaient état d’un prétendu soutien à des groupes armés ou d’une orientation autoritaire de la gouvernance actuelle.

Le président de la transition a rappelé que sa priorité reste la sécurisation du territoire et la restauration de la souveraineté nationale : « Le peuple burkinabè est conscient de ce qui se passe. Nous avançons avec ceux qui veulent véritablement notre indépendance. » Il a aussi vivement critiqué les discours alarmistes qui cherchent, selon lui, à saboter les efforts du gouvernement de transition.

Traoré a aussi réaffirmé la détermination des autorités burkinabè à maintenir le cap dans la lutte contre le terrorisme, en s’appuyant sur une coopération diversifiée : « Nous collaborons avec ceux qui respectent notre souveraineté. Ceux qui veulent imposer leur domination n’ont plus de place ici. »