Dans un communiqué de presse daté du 20 mai 2025, transmis à la rédaction de Relaidafrique, ONU Femmes tire la sonnette d’alarme. L’agence onusienne estime que plus de 28 000 femmes et filles ont été tuées à Gaza depuis le…Load more

Dans un communiqué de presse daté du 20 mai 2025, transmis à la rédaction de Relaidafrique, ONU Femmes tire la sonnette d’alarme. L’agence onusienne estime que plus de 28 000 femmes et filles ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre en octobre 2023. Cela équivaut à une femme ou une fille tuée chaque heure. Parmi les victimes, de nombreuses mères, laissant derrière elles des familles brisées et des communautés endeuillées. Un bilan humain d’une ampleur dramatique, souligne l’organisation.

Le document met également en lumière une situation humanitaire qui ne cesse de se détériorer. Depuis la fin du cessez-le-feu en mars 2025, le territoire est soumis à un blocus strict de l’aide humanitaire, qui dure depuis près de neuf semaines. Résultat : plus d’un million de femmes et filles sont confrontées à une faim extrême. À cela s’ajoutent les déplacements forcés, la hausse de la mortalité maternelle et l’effondrement des systèmes de santé et de protection. « Les femmes sont piégées, sans accès à la sécurité ni à l’aide de base », déplore ONU Femmes.

Malgré des moyens limités, l’agence poursuit ses actions en partenariat avec des organisations locales dirigées par des femmes. Mais elle alerte : sans soutien financier, sans accès humanitaire immédiat et sans cessez-le-feu, des milliers de vies restent en danger. Ces estimations, précise le communiqué, s’appuient sur une méthodologie utilisée par The Lancet en février 2025. La revue scientifique britannique estimait alors que les bilans à Gaza étaient sous-évalués d’environ 41 %, en raison de l’effondrement des infrastructures sanitaires et du manque de données fiables.