L’arrestation de l’artiste togolais Amron continue de faire réagir. L’opposition et certaines organisations de la société civile dénoncent une dérive autoritaire. Mais cette indignation est-elle crédible ? Beaucoup s’interrogent sur la sincérité de cette réaction. En perte de vitesse, l’opposition…Load more

L’arrestation de l’artiste togolais Amron continue de faire réagir. L’opposition et certaines organisations de la société civile dénoncent une dérive autoritaire. Mais cette indignation est-elle crédible ? Beaucoup s’interrogent sur la sincérité de cette réaction. En perte de vitesse, l’opposition semble profiter de l’affaire pour se repositionner politiquement. Elle tente de regagner l’espace médiatique et mobiliser une base en sommeil.

Amron n’est pas le premier à tenir des propos déplacés envers les institutions. Ses vidéos comportaient des insultes directes contre le chef de l’État. Dans un pays souverain, cela constitue une atteinte à la personne du président. Plusieurs citoyens ont été arrêtés pour les mêmes faits. Pourtant, l’opposition est restée silencieuse. Pourquoi réagit-elle aujourd’hui avec autant de vigueur ? Cela montre une indignation sélective, dictée par des intérêts politiques.

Cette récupération politique soulève une autre question : que vaut une opposition qui ne défend les droits que lorsqu’elle y trouve un avantage ? La société civile, elle aussi, semble alignée sur ces stratégies. Peu connectée aux réalités du peuple, elle ne sert plus que ses propres intérêts. Au lieu de défendre la liberté d’expression avec responsabilité, ces acteurs exploitent l’affaire Amron pour masquer leur faiblesse. Le peuple, lui, attend des solutions concrètes, pas des calculs politiques.