La présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire s’annonce déjà controversée. La publication de la liste électorale définitive par la Commission électorale indépendante (CEI) a déclenché une vive polémique. Plusieurs figures majeures de l’opposition, dont Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Charles Blé…Load more

La présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire s’annonce déjà controversée. La publication de la liste électorale définitive par la Commission électorale indépendante (CEI) a déclenché une vive polémique. Plusieurs figures majeures de l’opposition, dont Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et Tidjane Thiam, ont été exclues. Officiellement, ces radiations s’appuient sur des décisions judiciaires. Mais pour beaucoup, cela remet en question l’équité du processus.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a vivement réagi. Il accuse le pouvoir en place de chercher à éliminer ses adversaires par des moyens administratifs. Le parti a saisi le Comité des droits de l’homme de l’ONU pour contester ces exclusions. Pendant ce temps, le président Alassane Ouattara, toujours discret sur une éventuelle candidature, reste en position de force. Ce silence entretient la tension.

Va-t-on tout droit vers un nouveau regain de tension ? La situation rappelle les crises passées. Méfiance envers les institutions, figures clés écartées, dialogue politique au point mort… Tous les signaux sont au rouge. Sans réformes immédiates ni ouverture du jeu démocratique, le climat risque de se dégrader à l’approche du scrutin.