L’immigration africaine booste l’économie américaine. Chaque année, des milliers d’Africains qualifiés rejoignent les États-Unis. Ils travaillent dans la santé, la tech, l’éducation. Ils paient des impôts. Ils investissent. En 2021, leur pouvoir d’achat dépassait 100 milliards de dollars (African Diaspora…Load more

L’immigration africaine booste l’économie américaine. Chaque année, des milliers d’Africains qualifiés rejoignent les États-Unis. Ils travaillent dans la santé, la tech, l’éducation. Ils paient des impôts. Ils investissent. En 2021, leur pouvoir d’achat dépassait 100 milliards de dollars (African Diaspora Nation Economic Impact Report, 2023). Leur présence, bien que discrète, soutient des secteurs en manque de main-d’œuvre.

Ces immigrés sont parmi les plus diplômés du pays. 40 % d’entre eux ont un diplôme universitaire (Migration Policy Institute, 2022). Ils parlent plusieurs langues. Ils créent des entreprises. Ils innovent. Ils ne fuient pas la misère, ils viennent contribuer. Leurs parcours sont faits d’efforts, de réussite et de résilience. Ils veulent bâtir. Et ils bâtissent.

Mais Washington leur tourne le dos. En juin 2025, les USA ont restreint les visas pour plusieurs pays d’Afrique noire. Tchad, Érythrée, Togo, Guinée équatoriale, entre autres, sont visés. Les raisons ? Dépassements de séjour, manque de coopération administrative (U.S. Presidential Proclamation, Juin 2025). Résultat : des familles séparées, des étudiants bloqués, des talents perdus.

Cette politique affaiblit les États-Unis eux-mêmes. Moins de médecins. Moins d’ingénieurs. Moins de diversité. L’Amérique se prive de forces vives. Pourtant, ces immigrés sont déjà là, intégrés, efficaces. Fermer la porte n’est pas une solution. C’est une perte. Pour tous.