Quand Patrice Talon, le président béninois, déclare que son pays n’a pas besoin d’aide, l’entendre de la bouche d’un dirigeant d’un pays africain peut sembler surprenant. Après tout, beaucoup de nations du continent sont encore considérées comme en développement et…Load more

Quand Patrice Talon, le président béninois, déclare que son pays n’a pas besoin d’aide, l’entendre de la bouche d’un dirigeant d’un pays africain peut sembler surprenant. Après tout, beaucoup de nations du continent sont encore considérées comme en développement et se battent pour maintenir leur stabilité économique, souvent avec le soutien d’aides internationales. Mais est-ce simplement de l’arrogance politique ou une vérité en devenir ? Une réflexion s’impose.

Cependant, en observant les réalisations impressionnantes du Bénin ces dernières années, il devient difficile de rester indifférent. En moins d’une décennie, le pays a su amorcer une transformation radicale de son visage économique et infrastructurel. Cotonou, la capitale économique, est aujourd’hui classée parmi les villes les plus propres d’Afrique de l’Ouest, un exploit qui n’a pas été réalisé grâce à des aides extérieures, mais bien par une gestion rigoureuse des ressources internes.

Au-delà de l’hygiène urbaine, c’est tout un réseau d’infrastructures modernes qui voit le jour. Des routes aux hôpitaux, en passant par les commerces, le Bénin s’est tourné vers un modèle de développement pragmatique, axé sur des projets à fort impact local. Prenez par exemple l’excellent développement du secteur de la santé, avec la construction de nouveaux hôpitaux modernes et des équipements médicaux de dernière génération, qui apportent des soins de qualité à la population béninoise. Dans le secteur des transports, les réfections de routes et la modernisation des infrastructures portuaires ont permis de relier plus efficacement le pays au reste du continent, facilitant ainsi les échanges commerciaux.

Cela sans compter les initiatives pédagogiques et les projets d’agriculture durable, qui prouvent que la politique de Talon est fondée sur un modèle de croissance autonome, non assistée. Au Bénin, l’accent est mis sur la valorisation des ressources locales et la mise en place de mécanismes de financement interne, comme les obligations vertes, qui ne dépendent pas d’une aide extérieure.

Alors oui, en jetant un regard sur les progrès réalisés par le Bénin, il semble clair que Patrice Talon a raison : son pays n’a pas besoin d’aide étrangère pour prospérer. En moins d’une décennie, le Bénin a su bâtir des fondations solides et dépasser certains de ses voisins africains en matière de développement. Une leçon de résilience et d’autonomie qui pourrait inspirer bien d’autres nations.