C’est une révélation qui fait froid dans le dos. Une étude parue le 25 juin dans The Lancet Global Health révèle que plusieurs médicaments utilisés dans le traitement du cancer, dans des pays comme le Cameroun, le Kenya, l’Éthiopie ou…Load more

C’est une révélation qui fait froid dans le dos. Une étude parue le 25 juin dans The Lancet Global Health révèle que plusieurs médicaments utilisés dans le traitement du cancer, dans des pays comme le Cameroun, le Kenya, l’Éthiopie ou encore le Malawi, sont de mauvaise qualité. Certains produits analysés contiennent trop peu – ou parfois trop – de principe actif, rendant les traitements inefficaces, voire dangereux.

Au Malawi, par exemple, des patients ont été victimes de violents effets secondaires après avoir pris du méthotrexate surdosé. D’autres se sont retrouvés avec des médicaments sous-dosés, réduisant à néant leurs chances de guérison. Une réalité dramatique pour des malades qui luttent déjà contre une pathologie lourde.

Les chercheurs pointent du doigt le manque de contrôle dans la chaîne d’approvisionnement, mais aussi l’absence de laboratoires capables de vérifier la composition des médicaments avant leur distribution. Ils appellent à des mesures urgentes : renforcer les capacités de contrôle, mieux former les personnels de santé et partager plus efficacement les données entre pays africains. Car derrière ces chiffres, ce sont des vies qui sont en jeu.