En ce mois de juillet 2025, l’Éthiopie annonce la fin de la construction du Grand barrage de la Renaissance. Pour beaucoup d’Éthiopiens, c’est un rêve devenu réalité. En effet grâce à ce barrage, il.szrs.possible de produire de l’électricité pour des…Load more

En ce mois de juillet 2025, l’Éthiopie annonce la fin de la construction du Grand barrage de la Renaissance. Pour beaucoup d’Éthiopiens, c’est un rêve devenu réalité. En effet grâce à ce barrage, il.szrs.possible de produire de l’électricité pour des millions de foyers, stimuler l’économie et sortir de la pauvreté énergétique. Mais en aval, en Égypte et au Soudan, l’inquiétude grandit. Le Nil n’est pas un simple fleuve. C’est une source de vie, d’eau potable, d’agriculture. Et ils craignent d’en recevoir moins.

Depuis plus de dix ans, les négociations n’ont pas permis de calmer les tensions. L’Égypte, qui dépend à plus de 90 % du Nil pour ses besoins en eau, dénonce une décision unilatérale. L’Éthiopie, elle, rappelle qu’elle a été longtemps ignorée dans la gestion du fleuve. Elle refuse de se plier à des accords coloniaux qu’elle juge injustes. Les deux visions s’affrontent, entre droit au développement et peur du manque.

Dans les villages du Nil, les agriculteurs craignent pour leurs récoltes. En Éthiopie, des familles espèrent que leurs enfants auront enfin accès à la lumière. Entre peur et espoir, ce barrage incarne un choix difficile : celui d’un partage juste de l’eau. Si les États trouvent un accord équilibré, ce projet pourrait unir au lieu de diviser.