Afrique Actualités >> A la Une Culture Société Et toi, de quoi as-tu rêvé cette nuit ? Quand l’oubli des rêves devient un signe d’alerte spirituelle
Et toi, de quoi as-tu rêvé cette nuit ? Quand l’oubli des rêves devient un signe d’alerte spirituelle
juillet 4, 2025

Lors d’une discussion avec un groupe de jeunes, un spiritualiste lança une question simple : « Êtes-vous bien réveillés ce matin ? » Tous répondirent en riant : « Oui, bien sûr ! » Mais quand il demanda : «…Load more
Lors d’une discussion avec un groupe de jeunes, un spiritualiste lança une question simple : « Êtes-vous bien réveillés ce matin ? » Tous répondirent en riant : « Oui, bien sûr ! » Mais quand il demanda : « Et à quoi avez-vous rêvé cette nuit ? », le silence s’imposa. Personne ne pouvait s’en souvenir. Pire, certains avouèrent ne plus se rappeler de leurs rêves depuis longtemps. Est-ce normal ? En vérité, non. Dans de nombreuses cultures traditionnelles, oublier ses rêves est perçu comme un affaiblissement du lien spirituel, voire une forme de mort intérieure.
Chez les peuples amérindiens, les rêves sont considérés comme des messages sacrés, transmis par les esprits ou les ancêtres. Chaque matin, ils sont racontés et interprétés collectivement. En Afrique, dans plusieurs traditions, rêver est un acte sacré : l’oubli récurrent des rêves est vu comme un déséquilibre, un signal d’alerte que l’âme ne parle plus. En Asie, notamment dans les écoles bouddhistes ou taoïstes, le rêve est un espace d’initiation, de connaissance de soi et d’évolution spirituelle. Partout, le rêve est un outil de guidance.
Ne pas rêver ou ne pas se souvenir de ses rêves revient à éteindre la voix intérieure. On vit alors comme coupé de ses intuitions, de ses avertissements, de sa sagesse profonde. Pour plusieurs traditions, cela équivaut à une forme de “mort spirituelle”. Heureusement, il existe des pratiques pour retrouver cette mémoire perdue : prières, rituels de purification, plantes ou exercices de rêve conscient. Car se souvenir de ses rêves, c’est renouer avec l’âme.