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À l’occasion des 28 ans de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, l’ANIAC-Togo accentue la sensibilisation auprès des opérateurs économiques
juillet 13, 2025

28 ans après l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage, de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction, la gestion sécurisée des produits chimiques reste un enjeu majeur….Load more
28 ans après l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage, de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction, la gestion sécurisée des produits chimiques reste un enjeu majeur. Signé par le Togo le 29 avril 1997, ce traité multilatéral de désarmement vise à prévenir l’utilisation abusive de ces substances potentiellement dangereuses.
C’est dans le cadre de la commémoration de cet anniversaire que l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques (ANIAC-Togo) a organisé, ce 11 juillet 2025, une session de renforcement de capacités à son siège à Lomé. L’activité, tenue sous le thème « Prévenir les risques et menaces chimiques pour un environnement harmonieux dans le secteur industriel », a ciblé les opérateurs économiques œuvrant dans le domaine des produits chimiques.
Le président de l’ANIAC-Togo, le colonel Akpamoura Koffi, a souligné que cette initiative vise à renforcer les compétences techniques et opérationnelles des acteurs du secteur. Selon lui, « l’industrie chimique est un pilier essentiel de l’économie, fournissant des intrants clés à de nombreux secteurs comme l’agriculture, l’industrie manufacturière et la production de biens de consommation ». Il a toutefois rappelé les risques que représentent les produits chimiques pour la santé humaine et l’environnement : pollution de l’eau, de l’air et du sol.
Dans sa présentation, le Secrétaire Permanent, Ninkabou, a insisté sur les dangers liés à la fabrication, au stockage, au transport, à l’élimination et à la possible utilisation détournée des produits chimiques. Il a rappelé leur potentiel toxique, capable d’altérer le fonctionnement hormonal et de provoquer de graves effets sanitaires.
Pour minimiser les risques, plusieurs solutions ont été proposées aux participants : sécurisation des stocks, suppression ou substitution des produits dangereux, utilisation d’équipements de protection individuelle et collective, adoption de mesures d’hygiène, et mise en place de procédures d’urgence.
En conclusion, le colonel Akpamoura a exhorté les opérateurs économiques à mettre en œuvre toutes les mesures de sûreté et de sécurité nécessaires. Cela permettra non seulement de protéger les travailleurs, mais aussi de garantir une meilleure productivité dans leurs activités industrielles.