Qui l’aurait cru ? Eh oui, la campagne électorale au Togo s’est déroulée sous le signe d’une inclusivité totale. Après quelques méli-mélo et hésitations de certains partis politiques qui semblaient ne pas vouloir y prendre part au départ, on a…Load more

Qui l’aurait cru ? Eh oui, la campagne électorale au Togo s’est déroulée sous le signe d’une inclusivité totale. Après quelques méli-mélo et hésitations de certains partis politiques qui semblaient ne pas vouloir y prendre part au départ, on a assisté à un revirement à 180 degrés. L’enjeu était de taille, et les caprices autour d’un possible report n’allaient pas durer éternellement.

Dès que le top de la campagne a été donné par la CENI, plusieurs partis se sont immédiatement mis en mouvement. C’est le cas de l’Union pour la République (UNIR), de l’Union des Forces de Changement (UFC), de la liste TOVIA, ou encore du Parti Démocratique Panafricain (PDP). Ces formations ont rapidement investi les rues, les marchés et les quartiers à travers des caravanes, des rassemblements populaires et des actions de proximité.

Dans les jours qui ont suivi, d’autres partis politiques leur ont emboîté le pas, prenant conscience de l’importance stratégique de cette élection locale. On a ainsi vu l’entrée remarquée de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), des Forces Démocratiques pour la République (FDR), de l’UDS-Togo, du NET, et d’autres encore. Meetings, porte-à-porte, campagnes digitales… tout y est passé pour mobiliser les électeurs.

Au final, la campagne municipale aura été marquée par une forte mobilisation de tous les courants politiques. Malgré les débuts contrastés, les partis ont su se rattraper, créant une dynamique électorale pluraliste, vivante et représentative de la diversité politique togolaise.