Alors que le Togo attend la proclamation définitive des résultats des municipales du 17 juillet 2025 par la Cour suprême, les regards se tournent désormais vers les tractations en coulisses. Qui sera maire de telle ou telle commune ? La…Load more

Alors que le Togo attend la proclamation définitive des résultats des municipales du 17 juillet 2025 par la Cour suprême, les regards se tournent désormais vers les tractations en coulisses. Qui sera maire de telle ou telle commune ? La réponse dépendra sans doute moins des urnes que des accords politiques en gestation.

Selon les résultats publiés par la CENI, le parti au pouvoir, UNIR, a obtenu 1 152 sièges sur les 1 527 à pourvoir. Le reste a été réparti entre plusieurs partis d’opposition, qui apparaissent divisés entre courants modérés et radicaux. Cette configuration conforte UNIR dans une position de force inédite depuis l’instauration des communes.

Contrairement aux municipales de 2019 où des jeux d’alliance avaient permis une certaine ouverture dans la gouvernance locale, les résultats de 2025 rendent ce scénario beaucoup moins probable. Mais dans certaines communes sensibles ou disputées, des arrangements ponctuels pourraient voir le jour, selon les intérêts du moment.

Avec cette nouvelle donne, plusieurs maires issus de l’opposition se retrouvent affaiblis. Certains pourraient être contraints de céder leur place à des élus du pouvoir ou d’accepter un poste subalterne. Reste à savoir s’ils feront ce choix ou s’ils préféreront laisser leurs suppléants siéger.

Dans tous les cas, les prochaines semaines seront rythmées par des discussions discrètes, des négociations internes et, peut-être, des surprises dans la composition des exécutifs communaux. Car comme souvent, les alliances se nouent dans le silence mais se dévoilent dès qu’un camp estime avoir été floué.