Il y a des images qui parlent plus fort que les discours. Celle d’Emmanuel Sheyi Adebayor, star du football mondial, accroupi devant le président burkinabè Ibrahim Traoré, en est une. Pas pour faire le spectacle, mais pour un simple geste,…Load more

Il y a des images qui parlent plus fort que les discours. Celle d’Emmanuel Sheyi Adebayor, star du football mondial, accroupi devant le président burkinabè Ibrahim Traoré, en est une. Pas pour faire le spectacle, mais pour un simple geste, presque familial : remettre la chaussette de son hôte avec un sourire sincère. L’ancien attaquant d’Arsenal, de Manchester City ou du Real Madrid aurait pu rester dans la posture du VIP qu’il est. Mais non. Il a préféré celle de l’homme simple, de l’ami, du frère africain.

Car Adebayor, c’est aussi ça. Un homme qui, malgré la gloire, les projecteurs et les millions, sait encore regarder l’autre avec respect. Il n’a pas besoin d’en faire trop pour se faire aimer. Sa manière d’être suffit. Face au président Traoré, jeune chef d’État très populaire, il ne joue pas un rôle. Il est simplement lui-même. Humble, souriant, accessible. Et ce naturel touche. Il rappelle que la vraie grandeur, c’est de savoir rester simple.

Et cette simplicité, les Burkinabè l’ont vue, ressentie, et peut-être même adoptée. À tel point qu’on se dit : ” et si Adebayor devenait aussi un peu leur légende à eux ?” Le Togo, fier de son fils, pourrait bien le voir adopté de l’autre côté de la frontière. Une adoption de cœur, sincère, populaire. Et là, c’est sûr… le Togo n’aurait que ses yeux pour pleurer de fierté, bien sûr, mais aussi d’émotion devant tant d’amour partagé.