Ce 30 août 2025, la Foire Adjafi a vibré au rythme de la culture. En cette journée de samedi, la dernière du mois d’août, une conférence a retenu l’attention des acteurs culturels. Il s’agissait de présenter à ces derniers le…Load more

Ce 30 août 2025, la Foire Adjafi a vibré au rythme de la culture. En cette journée de samedi, la dernière du mois d’août, une conférence a retenu l’attention des acteurs culturels.

Il s’agissait de présenter à ces derniers le projet Africa-Europe Partnerships for Culture, porté par l’Union européenne, à en croire Nicolas-Étienne Sohou Ngani, coordonnateur du cluster Togo-Bénin.

Le coordonnateur a également précisé que ce projet de l’UE est mis en œuvre par l’Institut Goethe et subdivisé en trois composantes : Afrique du Sud, Afrique de l’Ouest et la composante continentale.

Chargé de la composante Afrique de l’Ouest, Nicolas a expliqué que celle-ci a pour objectif de promouvoir l’internationalisation des festivals ouest-africains, de renforcer la co-création culturelle Union européenne-Afrique et intra-africaine, ainsi que les partenariats entre les plateformes africaines. « Dans le cadre de ce projet, on a cinq grands axes. Le premier axe consiste à identifier six festivals appelés Mejors, qui seront subventionnés à hauteur de 100 000 euros chacun pour deux ans d’activités de structuration interne. Un festival sera retenu par filière (musique, cinéma, livre, patrimoine, mode). Chaque filière disposera d’un festival Mejor et de sept festivals gravitant autour de lui, formant ainsi un cluster. Le deuxième axe concerne les festivals cluster, qui bénéficieront chacun d’une enveloppe de 50 000 euros pour leur structuration et leur mobilité. Le troisième axe porte sur le renforcement des capacités pour l’intégration du genre et des compétences techniques en management. »

Un autre axe, lié également au renforcement des capacités, portera sur la gestion des festivals d’une durée maximale de trois mois, assortie d’une certification. Le quatrième axe est consacré au renforcement des compétences linguistiques, notamment en anglais, pour permettre aux acteurs francophones d’accéder au marché anglophone et de collaborer avec leurs homologues.

La composante Afrique de l’Ouest couvre les 15 pays de la sous-région. Le dernier axe concerne la mobilité des artistes. Selon le coordonnateur, ceux-ci pourront bénéficier d’une bourse de 3 500 euros pour renforcer leurs capacités dans les festivals.

Pour rappel, le projet a une durée de trois ans et prendra fin en février 2028.