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Le Bitcoin au Maroc : Pourquoi le pays est 7ᵉ en Afrique ?
septembre 22, 2025

Au Maroc, le Bitcoin et les cryptomonnaies continuent de séduire malgré l’interdiction officielle en vigueur depuis 2017. Même sans cadre légal clair, des millions de Marocains investissent, en particulier les jeunes et la diaspora, attirés par la rapidité des transactions et les possibilités de gains. Cette popularité grandissante a propulsé le pays parmi les leaders africains de l’adoption des cryptomonnaies, illustrant un paradoxe : interdit mais déjà très en vogue.
Le bitcoin plaît pour plusieurs raisons. C’est une monnaie qui ne dépend pas des banques et qui peut circuler partout dans le monde. Elle est rapide pour envoyer de l’argent, surtout entre pays, et coûte souvent moins cher que les transferts classiques.
Beaucoup de gens le voient aussi comme une manière de protéger leur argent, car il peut prendre de la valeur. Enfin, il est facile d’accès avec un simple téléphone et permet aux jeunes ou aux personnes sans compte bancaire d’entrer dans l’économie numérique.
Depuis 2017, le Maroc interdit l’usage du bitcoin et des autres cryptomonnaies. Les autorités disent qu’il y a des risques comme fraude, blanchiment d’argent ou utilisation illégale. Mais malgré cette interdiction, de plus en plus de Marocains utilisent le bitcoin.
Aujourd’hui, on estime que près de deux millions de personnes en possèdent, soit environ 5 % de la population. Cela place le pays au 7ᵉ rang en Afrique.
Le Maroc est un pays jeune et beaucoup de jeunes s’intéressent aux nouvelles technologies. Beaucoup de familles cherchent aussi d’autres façons de faire fructifier leur argent que les banques traditionnelles.
La diaspora marocaine joue un rôle important : envoyer de l’argent en bitcoin coûte souvent moins cher que par les moyens classiques. À cela s’ajoute l’influence d’Internet et des réseaux sociaux, qui encouragent de nombreux curieux à investir.
Enfin, le fait que la loi interdise sans proposer d’alternative pousse les gens à passer par des échanges entre particuliers, ce qui maintient un marché parallèle actif.
Face à cette réalité, le Maroc prépare une nouvelle loi pour encadrer les cryptomonnaies. La banque centrale réfléchit aussi à lancer une monnaie numérique officielle. Cela permettrait de mieux protéger les utilisateurs et de garder le contrôle sur ce marché en pleine croissance.
Le cas du Maroc montre un grand paradoxe car même interdit, le bitcoin continue de séduire des millions de personnes. Cela prouve que la demande est forte et que le pays devra tôt ou tard trouver un équilibre entre contrôle et innovation.
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