La partie méridionale du Togo est entrée de plain-pied dans la saison des pluies depuis ce mois de mars. Malheureusement, force est de constater que certaines régions du Sud-Togo restent toujours privées de ces précipitations tant attendues. En effet, d’une…Load more

La partie méridionale du Togo est entrée de plain-pied dans la saison des pluies depuis ce mois de mars. Malheureusement, force est de constater que certaines régions du Sud-Togo restent toujours privées de ces précipitations tant attendues.

En effet, d’une part, les paysans espèrent impatiemment ces premières pluies pour préparer les cultures ; d’autre part, beaucoup aspirent à une accalmie face à la vague de chaleur, que certains qualifient de caniculaire.

Aujourd’hui, il est plus qu’urgent de protéger la planète contre le réchauffement climatique, car les populations en subissent déjà les conséquences. Mais en attendant une prise de conscience collective, l’homme peut aussi se tourner vers Dieu dans ces moments d’incertitude.

Au Togo, notamment dans la partie septentrionale, en 2024 c’est-à-dire l’année passée, alors que la saison pluvieuse battait son plein mais que la pluie se faisait rare, les populations se sont adressées à leur Créateur pour implorer son intervention. Après de grandes prières organisées à Sokodé, la pluie est finalement tombée en abondance. Encouragée par ce succès, la région de la Kara, notamment la préfecture de la Binah, a également initié des prières, qui ont été suivies de précipitations.

En ce début d’année, c’est le Sud-Togo qui semble frappé par ce phénomène. Pourtant, malgré la multitude de confessions religieuses présentes, notamment à Lomé, aucune grande prière d’intercession ne semble avoir été organisée.

Alors, le Nord du Togo serait-il plus croyant que le Sud ? Ou doit-on simplement comprendre que certains n’ont pas encore saisi l’impact de la prière dans des moments de doute ? Il serait tout de même dramatique et scandaleux que, malgré les alertes des services météorologiques sur le déficit de pluies attendu dans la partie méridionale, les Églises, Mosquées et autres lieux de culte restent inactifs face à cette situation.

À quand la prière, chers religieux ?