Quelques heures seulement après l’annonce du coup d’État par les putschistes, les réactions des populations africaines sont aux antipodes de celles des institutions internationales. Alors que les populations que ce soit à Conakry ou partout ailleurs en Afrique sont en…Load more

Quelques heures seulement après l’annonce du coup d’État par les putschistes, les réactions des populations africaines sont aux antipodes de celles des institutions internationales.

Alors que les populations que ce soit à Conakry ou partout ailleurs en Afrique sont en liesse, force est de constater que les institutions internationales condamnent ce qui vient de se passer en Guinée. Ce qui commence par agacer un certains nombre de milieux.

Les institutions internationales sont-elles pour l’épanouissement des populations ou du côté des présidents dictateurs ?

L’impression qu’elles donnent porte à croire qu’elles soutiennent les régimes pour des intérêts inavoués et laissent les populations souffrir.

Nombreux ont trouvé la sortie du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres très louche et inopportune. Pour certains, il a manqué l’occasion de se taire car il était là quand son ami faisait le coup d’État institutionnel et constitutionnel pourtant il a choisi de se taire donc de la même manière il devait se taire quand son ami a été déposé par un putsch.

Il faut dire que c’est ‘tout le continent Africain qui a réagi à cette descentes aux enfers de Alpha Condé celui-là qui se croyait encore maître de son destin après avoir forcé un 3e mandat à ses 83 ans .

Nombreux sont ces africains qui se sont réjouis de ce coup d’État . Arrogant et vindicatif, l’intellectuel autre fois adoubé par la jeunesse africaine est devenu un tyran. Oui le pouvoir saoule et Alpha Condé en a fait les frais de ce délice qu’est le pouvoir.

Venu au pouvoir en 2010, celui qu’on appellera désormais l’ex président était considéré comme celui qui allait donner à la Guinée Conakry un nouveau souffle une nouvelle image une démocratie que ce pays n’a jamais goûté. Malheureusement Alpha Condé a été un cauchemar pour sa propre population qu’il a finalement pris en otage et pour cible selon certains observateurs.

Pour son troisième mandat, Alpha Condé a mis sur pied une politique de terreur contre ses opposants qui ont commencé par manifester contre son 3e mandat.

Pour asseoir ce mandat qui était de trop pour le peuple Guinéen, il crée une unité pour mater les manifestations. C’est dans ce contexte qu’il fait venir en 2018 Mamady Doumbouya pour commander cette nouvelle unité.

Après quelques années Doumbouya décide rendre son unité autonome ce qui fait grincer des dents et une méfiance à l’égard de ce lieutenant colonel. Ancien légionnaire français Doumbouya à préféré agir en premier que de subir la foudre du vieux Condé. La suite on la connait.