Cette troisième édition du Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO) rime avec des panels pour mieux échanger entre artisans et institutions. C’est dans ce contexte que le panel de ce jeudi 2 novembre s’est intéressé au duo artisanat et…Load more

Cette troisième édition du Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO) rime avec des panels pour mieux échanger entre artisans et institutions. C’est dans ce contexte que le panel de ce jeudi 2 novembre s’est intéressé au duo artisanat et Communes sous le thème ” Quelle place pour l’artisanat dans les plans de développement communaux au Togo”.

Ce panel a mobilisé artisans, exposants et surtout les Maires et responsable des Communes Golfe 1, 4 et 5. On pouvait noter aussi la présence des faîtière des Communes ou encore des ONG qui font dans ce domaine. Au cours de cette rencontre, c’est sans langue de bois que les artisans se sont prononcés en évoquant le manque de conversations à bâtons rompus entre eux et les Maires qui très souvent les ignorent et ne s’intéressent à eux que pour leur communiquer l’augmentation des frais des taxes uniquement.

Pour Issa Mohamed président de l’Union des chambres régionales de métiers du Togo, aucun développement ne peut se faire sans l’artisanat. Pour lui, l’artisanat se retrouve partout notamment dans les communes ” aujourd’hui quel est le lien que nous devons avoir avec les élus communaux ? C’est ce que nous sommes venus expliquer avec les différents panelistes et avec la population artisanale venue partout ailleurs du Togo. Nous disons que les artisans veulent travailler de concert avec les Maires pour le développement des Communes et les artisans aujourd’hui participent énormément à ce développement en payant les taxes bien-sûr. Ces taxes doivent permettre de pouvoir dégager des lignes qui permettent aujourd’hui de soutenir les formations et les perfectionnements dans les différentes communes” pour lui les artisans ont besoin d’un espace pour éclore, pour écouler leurs produits, d’une bonne formation d’un bon perfectionnement pour parfaire la finition au sein de l’artisanat.

Pour le Maire de la Commune Golfe 5 Aboka kossi, une commune se nourrit des taxes, de l’apport de ses concitoyens. ” Si nous prévoyons dans le budget la part de l’artisanat, il faudrait qu’en retour les concitoyens vivants dans la commune puissent payer les taxes qui vont en retour servir à la formation de l’artisanat cependant si les artisans de la commune ne veulent pas contribuer en payant les taxes, je ne sais pas comment les conseils municipaux pourront investir dans l’artisanat….”. Le Maire de la commune Golfe 5 a également laissé entendre que les artisans doivent se rapprocher de leurs différentes Mairies pour assister aux réunions de partages et échanger avec les conseils municipaux lorsque le budget est élaboré afin de mieux comprendre la nécessité de payer les taxes.pour le développement des Communes.

Le Maire a également mis un café accent sur la formation des artisans afin faire la concurrence à l’international.