Le Togo veut étendre son plateau continental au-delà des 200 milles.

La République du Togo veut avoir une idée exacte de ses ressources maritimes au-delà des 200 milles. Et pour ce faire, elle a soumis un dossier conjoint avec la République sœur du Benin ayant les mêmes ambitions, le 21 septembre dernier au siège des Nations Unies. C’est l’information phare qui a été portée à la connaissance des médias par le Haut Conseil pour la Mer (HCM) le 5 octobre à Lomé.

Pour le ministre Baba Stanislas conseiller pour la mer, le Togo étant un pays maritime, se doit si la présence de ses richesses est confirmée de les exploiter. « C’est un enjeu de souveraineté, stratégique et économique. Si certaines matières premières que nous n’avons pas sur le continent se trouve en mer, le droit international nous autorise à les exploiter jusqu’au-delà de 200 milles ».

Selon le préfet maritime le capitaine de vaisseau Takougnadi Neyo, cette volonté des deux pays de l’extension du plateau continental est conforme au paragraphe 8 de l’article 76 de la convention des nations Unies sur le droit de la mer de 1982. Pour lui, les travaux techniques et scientifiques ayant conduit à la confection définitive du dossier ont duré 15 mois avec l’appui financier de la GIZ. Il faut rappeler que ce dossier conjoint du Togo et du Benin est le 80ème sur les 130 déposés.