L’artiste Guinéen Soul Bang’s de son vrai nom Souleymane Bangoura s’est plaint d’avoir été agressé par certains agents de la police Sénégalaise à l’aéroport de ce pays ce dimanche 18 février 2024. Dans un direct qu’il a lancé à l’aéroport…Load more

L’artiste Guinéen Soul Bang’s de son vrai nom Souleymane Bangoura s’est plaint d’avoir été agressé par certains agents de la police Sénégalaise à l’aéroport de ce pays ce dimanche 18 février 2024.

Dans un direct qu’il a lancé à l’aéroport suite aux échanges musclés qu’il a eu avec ces policiers, on entend clairement l’artiste dire “je n’arrête pas de filmer tant que je ne suis pas en sécurité”. Dans cette vidéo, on voit Soul Bang’s être poussé dans un bureau par un agent en civil. L’artiste Guinéen dit qu’il a été sauvé de bastonnades grâce à ce direct lancé afin que le monde entier voit ce qui allait se passer en live. Il a aussi insisté sur le fait qu’on l’amenait dans un bureau pour le tabasser.

Devant cette situation, le ministre des affaires étrangères de la Guinée a réagi en contactant les autorités Sénégalaises pour des explications.

Cet incident est le deuxième du genre sur un artiste à l’aéroport du Sénégal avec les mêmes procédures de certains agents de la police. En effet l’artiste Ivoirien KS Bloom avait décrit une scène similaire avec des agents de police à l’aéroport du Sénégal. Alors qu’il s’était rendu dans ce pays qu’on qualifie de chantre de la démocratie pour une prestation, l’artiste Ivoirien dans son témoignage dit avoir été copieusement battu par les agents. KS Bloom raconte avoir reçu plusieurs gifles de ses détracteurs à n’en point finir. Malheureusement, il n’a pas eu l’idée comme Soul Bang’s d’allumer sa caméra afin d’échapper à cette agression physique de ses détracteurs.

Aujourd’hui avec les réseaux sociaux, l’information passe vite et les policiers de l’aéroport Sénégalais en se comportant ainsi, donnent une mauvaise image au Sénégal en matière d’accueil au monde entier.

Il urge que les autorités sénégalaises se saisissent de cette façon de faire de certains policiers pour ne pas aboutir un jour à un incident diplomatique.